Je n’imaginais pas qu’une masse de métal, même inscrite dans l’histoire, pouvait susciter une émotion collective. Ce fût le cas aujourd’hui aux Ailes de la Ville au moment de la visite impromptue de la famille du donateur de l’hydravion Bermuda. Son épouse, sa fille, son mari (maire d’une ville et membre de l’assemblée polynésienne) et leurs 3 enfants (peut-être futur(s) pilotes) ont fait le déplacement depuis la Polynésie pour admirer l’appareil qu’a piloté leur grand-père et qui a appartenu à leur père avant sa donation au musée de l’Air et de l’Espace.
Véritable mythe en Polynésie, d’après les propos des visiteurs émus et contents de voir le destin actuel du Bermuda au service de la formation et de l’insertion (le passé au service de l’avenir). Toute l’équipe des Ailes de la Ville ne peut plus regarder cette grosse machine et les sièges en cours de restauration sans penser aux milliers de personnes qui l’empruntèrent avec leurs joies, leurs peines dans le parcours de leurs vies dans des espaces lointains.
La mère nous a raconté que souvent les populations locales attendaient le pilote et l’avion avec impatience pour pouvoir transporter des malades devant rejoindre des hôpitaux pour être soignés. Une forme de SAMU social local que seule cette machine pouvait sauver.
Je rêve de son retour dans ces contrées lointaines en souhaitant être dedans ; mais ne rêvons pas trop… Les visiteurs sont déterminés à mener une campagne de communication sur le Bermuda et le musée de retour chez eux.
A tous cordialement,
Rachid Bradaï, Directeur des Ailes de la Ville.
très émue pour ce moment que je n’ai pas vécu mais qu’à travers ce témoignage je partage à distance à côté de Rachid, puisque la distance est abolie entre Tahiti et le Bourget par la Rencontre avec un grand R.
Que l’Insertion des personnes demeure le vecteur premier au service du Patrimoine Natioanal….Farida Bises ++++
très émue de cette rencontre je l’ai vécu et pour j’en garde un tré bon souvenir
Je vais régulièrement sur ce site pour suivre l’évolution du programme. J’attend avec impatience de pouvoir un jour ressentir devant cette machine terminée la même émotion que j’ai subi à Londres au musée de Hendon devant un Sunderland en 2004. Je suis un ancien pilote de Sunderland et de Marlin et membre de l’Ardhan. Bon courage pour pousuivre vos efforts. Le plus dur sera ensuite de convaincre les voisins de laisser creuser un plan d’eau pour le décollage!!
Pour le plan d’eau, je plaisantais bien sur, mais c’est une excellente initiative d’avoir associé à ce projet des personnes en recherche de formation ou d’orientation et de permettre la transmission d’un savoir faire de grande valeur, PM.
Pour avoir fait un seul trajet entre tahiti et Mooréa vers 1968 , je n’en garde pas moins le souvenir d’une expérience unique que je ne regrette vraiment pas . Bien sur la personalité du commandant » barbu » ajoutais a l’ambiance ….. Par ailleurs assister aux décollages et amerissages . était toujours un moment particulier , tout comme voir le Bermuda aux couleurs de la RAI au mouillage à Raïatéa , ou bien plus rare sur le lagon de Hao .
Par contre on ne trouve pas de document avec une séquence filmée .
Mes souhaits de succés ( a n’en pas douter )pour la réhabilitation de cet appareil mythique .
Emu de revoir même brièvement ce bon vieux BERMUDA. J’ai eu l’occasion de faire un aller-retour FAAA – BORA BORA à bord du dernier Hydravion en ligne commerciale. A cette époque je résidais à TAHITI. Mon oncle ,Geoffroy Albert était mécanicien navigant à bord. Le Bermuda étaoit aux couleurs dr la RAI, qui dépendait de la Cie UTA. Peut-être des anciens l’ont connu? Bravo à ceux qui ont sauvé ce mytique hydravion.
pas mal en racontant cette histoire, c’est vrai que ça rappelle des souvenirs.
J’étais technicien au CEP (Tahiti ) de 66 à 69 . J’ai souvent volé sur le Bermuda et aussi le « Cata » pour travailler sur les iles et atools . De Raivavae à Rapa en passant par Hiva Oa Muru etc…Que de voyages Que de souvenirs. J’avais 20 ans Bravo à ceux qui sauvent la mémoire et ainsi éternisent la jeunesse.
suis très contente de voir que cette grande histoire de la vie du Bermuda continue…fille de Jean Bataille chef mécanicien volant, a fait équipe avec Pearson , Beurrier….
comme dit Bernard, suis d’accord, bravo à toutes ces personnes qui font revivre cet hydravion.
Belle époque , partir en vacances dans les îles , c’était un sacré déplacement.
Une fois avoir améri, il fallait prendre une goélette pour rejoindre l’île..
on n’oubliera pas le Bermuda!!
Quel plaisir que de lire ce courrier et quelle émotion aussi!
En tant qu’ancien du RAI, j’ai bien connu aussi Albert dit Bébert et Jean et Beurrier et aussi François.
Comme tous mes camarades, nous avons pris notre retraite après plus de 35 années de service du Bermuda au Concorde, pour terminer avec le 340.
amicalement
merci pour tous ces souvenirs
richard Constant
Comme Bernard (décidément) je suis un neveu de « Bébert » et Guitte. Ayant résidé à Tahiti,j’ai eu le plaisir de voler avec mon oncle entre Papeete et Bora Bora sur ce magnifique et rare appareil. Que de souvenirs….. Bravo pour la tâche entreprise par votre courageuse équipe. J’ai hâte de revoir un jour le résultat de vos travaux.
J’étais chef du service SSIS à l’aeroport de Tahiti Faaa de 1974 à 1982. Le Bermuda nous servait à entraîner les pompiers pour l’utilisation des canons à mousse de nos camions d’intervention,mais nous n’avions pas le droit de projeter de la mousse sur le fuselage ni sur les moteurs.C’était quand même un bon entraînement .