Planète en formation

Planète en formationUne planète en formation vient-elle d’être découverte ? C’est en tous les cas ce que pense une équipe du Harvard – Smithsonian Center for Astrophysics. Utilisant le télescope ALMA installé au Chili, les chercheurs ont étudié l’étoile TW Hydrae située à quelques 175 années-lumière de nous, soit une distance assez proche à l’échelle de notre galaxie. Cette étoile est relativement jeune (10 millions d’années),  mais est surtout pourvue d’un disque de poussière autour d‘elle, dit disque protoplanétaire. Or des sillons découverts dans ce disque suggèrent fortement que des planètes sont en formation.

Grâce à une observation avec une précision jusque-là inégalée, l’étude a permis de découvrir un trou dans la poussière très proche de l’étoile (à environ la distance Terre-Soleil). C’est dans cette zone qu’une planète de taille terrestre pourrait être en formation, une version « nourrisson » de la planète bleue. TW Hydrae intéresse donc fortement les astronomes pour en apprendre plus sur les premiers stades de la vie des planètes et ainsi essayer de mieux comprendre comment notre système solaire s’est formé.

Après l’annonce de la découverte d’une planète de lave autour de l’étoile 55 Cancri il y a quelques jours, le monde des exoplanètes n’en finit plus de nous étonner.

Pour en savoir plus sur ces planètes dites extrasolaires, rendez-vous au planétarium pour la séance Découvrez de nouvelles planètes.

Des nouvelles des planètes

Une possible 9ème planèteHuit planètes sont actuellement connues dans le système solaire. Si nous sommes tous sur une de ces planètes, la Terre, seules cinq des sept autres peuvent être visibles dans le ciel à l’œil nu. Or à partir du 21 janvier et pour environ une quinzaine de jours, ces cinq planètes seront visibles le matin, un phénomène relativement  rare et spectaculaire. Pour cela, il vous faudra regarder vers le sud, bas sur l’horizon, juste avant le lever du Soleil et vous pourrez observer depuis le sud-est (sur votre gauche à l’endroit où le Soleil de lève) vers votre droite : Mercure, Vénus (la plus brillante des cinq), Saturne, Mars et Jupiter. C’est fin janvier que Mercure, la plus difficile à voir, sera dans les meilleures conditions d’observations. Il faudra néanmoins disposer d’un horizon sud dégagé, les planètes étant basses sur l’horizon.

La majorité des objets du système solaire reste néanmoins invisible à l’œil nu, ils nous sont connus par les télescopes et les sondes spatiales. Mais même avec ces puissants instruments, une partie du système solaire reste inexplorée. Et il pourrait bien receler une neuvième planète. Une équipe de l’institut Caltech a en effet découvert des indices fort suggérant la présence d’un objet dix fois plus massif que la Terre en orbite autour du Soleil, mais vingt fois plus loin que Neptune, la planète la plus lointaine actuellement connue. Ne la cherchez donc pas dans le ciel à l’œil nu, elle n’a encore jamais été observée directement. Des télescopes vont ainsi se lancer à la recherche de cette hypothétique planète pour confirmer, ou infirmer, son existence, même si cette quête devrait prendre encore plusieurs années.

Le système solaire est donc loin de nous avoir livré tous ses mystères.

Pour en savoir un peu plus sur son exploration, venez au planétarium pour la séance Voyage dans le système solaire.

De l’oxygène sur Tchoury !

Comète TchouryC’est une surprise de taille qu’a révélée l’instrument Rosina de la sonde Rosetta : il y a de l’oxygène en relative abondance, dans la queue de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, plus connue sous le surnom de Tchoury. Or cet oxygène est présent sous sa forme dite moléculaire ou dioxygène (0²), autrement dit celle que l’on trouve dans l’air autour de nous. Et cette forme semble très peu répandue dans l’Univers d’après les connaissances actuelles. La question se pose alors de l’origine de cette présence et de cette abondance d’O² sur Tchoury, et de son influence éventuelle dans les scénarios de formation de notre système solaire. Les comètes sont en effet des témoins de cette formation, n’ayant que très peu évolué depuis. Un nouveau chapitre donc dans la saga de l’étude de ces astres.
Vous pourrez découvrir les comètes et la mission Rosetta dans l’exposition Comètes jusqu’au 3 janvier au musée de l’air et de l’espace.

Il y a 50 ans : Alexeï Leonov, le premier « piéton » de l’espace


Le 18 mars 1965, Alexeï Arkhipovitch Leonov devint le premier « piéton » de l’espace. Autrement dit, pour la première fois un être humain sortit de son vaisseau pour flotter seul dans le vide spatial. Juste retenu à la capsule Voskhod 2 par un « cordon ombilical », Leonov resta 12 minutes et 9 secondes dans l’espace protégé par sa seule combinaison Berkut. Il devint ainsi le premier à réaliser ce que l’on appelle dorénavant une sortie extra-véhiculaire.

La rentrée dans le vaisseau ne fut pas de tout repos pour Leonov. En effet, en raison de la pression interne, sa combinaison s’est rigidifiée, l’obligeant à vidanger un peu de son précieux air par une valve, Continuer la lecture

Deux points lumineux sur Cérès

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La sonde Dawn dont nous avions parlé fin janvier se trouve dorénavant à moins de 46 000 kilomètres de la planète naine Cérès, de quoi réaliser des clichés de plus en plus précis. Les derniers d’entre eux révèlent une surprise : deux points brillants à la surface de la planète !
Cette découverte intrigue beaucoup les scientifiques. Si une piste volcanique est envisagée, il faudra attendre que la sonde se mette en orbite aujourd’hui pour commencer à en savoir plus. D’abord en orbite à 13 500 kilomètres d’altitude, Dawn va se rapprocher petit à petit pour analyser avec précision la planète naine et permettre de comprendre la présence de ces deux points lumineux.
Vous pourrez retrouver Cérès et tout le système solaire dans la séance Voyage dans le système solaire au planétarium du musée. © Photo NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/ DLR/IDA/

La sonde Dawn s’approche de la planète naine Cérès

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Quelques mois après le premier atterrissage de Philae sur une comète, une nouvelle première astronautique va avoir lieu : la sonde américaine Dawn approche de Cérès, la seule planète naine de la ceinture d’astéroïdes, située entre les orbites de Mars et Jupiter. Cette astre n’a jusqu’ici jamais été approché par un objet artificiel envoyé par l’être humain.
Une planète naine est un astre du système solaire suffisamment grand pour être sphérique, mais ne rentrant pas dans la catégorie des planètes car n’ayant pas fait le « ménage » dans son voisinage. Il existe quatre autres planètes naines recensées dans le système solaire : Eris, Pluton, Makémaké et Hauméa, toutes situées au-delà de l’orbite de Neptune, donc beaucoup plus loin de nous.
Cérès, qui mesure à peu près la taille de la France, est donc un astre unique que la sonde Dawn va pouvoir étudier de près pendant plusieurs mois.
L’image ci-dessus a été prise à une distance de 385 000 kilomètres, soit l’équivalent de la distance Terre-Lune.
En juillet prochain, ce sera autour d’une autre planète naine, Pluton, d’être visitée par une sonde spatiale.
Découvrez en davantage sur le système solaire dans la séance de planétarium Voyage dans le système solaire. Photo © NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA

Des anneaux sur un astéroïde

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Deux anneaux ont été découverts autour d’un astéroïde nommé Chariklo. Cette découverte a de quoi étonner les astronomes car jusqu’ici, on ne connaissait des anneaux qu’autour des quatre planètes géantes gazeuses (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune). Ceux de Saturne étant les plus faciles à observer et permettent d’ailleurs de reconnaître facilement la planète. On pensait donc les anneaux réservés aux astres assez grands. Or, Chariklo, qui évolue entre les orbites des géantes gazeuses, ne fait que 250 kilomètres de diamètre environ à comparer aux 60.000 kilomètres de Saturne. Il s’agit donc du plus petit corps connu à posséder des anneaux. Ils pourraient résulter d’un choc entre l’astéroïde et un autre objet du système solaire. Pour en savoir plus, découvrez les astéroïdes et les autres astres du système solaire au planétarium du musée de l’Air et de l’Espace avec la séance : Voyage dans le système solaire. © Photo ESO/L. Calçada/Nick Risinger (skysurvey.org). Illustration en video sur esa.org.

Crash sur la Lune


A première vue, on pourrait croire qu’aucune modification ne vient altérer la surface de la Lune. Pourtant, notre satellite naturel étant dépourvu d’atmosphère, les impacts de météores sur sa surface sont plus fréquents qu’il n’y paraît. Certains plus intenses que d’autres sont mêmes visibles depuis la Terre. C’est ce qui a été observé le 11 septembre 2013 par une équipe de l’université d’Huelva (un peu par hasard), et que vous pouvez voir sur la vidéo ci-dessus. Selon leurs estimations, le bolide devait peser 400 kilos, avoir la taille d’un réfrigérateur et arriver avec une vitesse de 60.000 km/h avant l’impact. Résultat : un cratère de 40 mètres de diamètre, et un flash « aussi brillant que l’étoile polaire » visible pendant huit secondes. Sur Terre, un tel objet ne serait pas arrivé jusqu’au sol ; il aurait brûlé dans l’atmosphère…

A qui appartient la Lune ?

Lune gibbeuse ascendante
Selon le traité de l’Espace, il s’agit d’une zone internationale n’appartenant donc à personne. Les Etats-Unis ou l’Union soviétique n’ont d’ailleurs jamais revendiqué les territoires où leurs sondes se sont posées. Cela n’a pas empêché nombre de déclarations de possession plus ou moins farfelues. Parmi elles figure celle de Jenaro Gajardo Vera. Cet avocat chilien, déçu de n’avoir pas pu être admis dans le Social Club de la ville de Talca (car n’ayant pas de propriété foncière), a décidé de déclarer la Lune comme sienne. Sa déposition, conforme au droit chilien de l’époque, et enregistré devant notaire précise : « Jenaro Gajardo Vera, est propriétaire, depuis au moins 1857, joignant à ses possessions actuelles, celle de ses ancêtres, le corps céleste, seul satellite de la Terre, avec un diamètre de 3475,99 kilomètres, sous le nom de Lune, et dont les limites sont, en raison de l’aspect sphérique du-dit corps, le nord, le sud, l’est et l’ouest, dans l’espace ». Il a bien évidemment été admis dans le Social Club… Plus d’info sur le mois lunaire et les vacances d’hiver au musée. © Photo XD.

Plannifier une naissance en fonction des phases de la Lune

Naître selon les phases de la Lune
Nombre d’influences sont attribuées à la Lune. Parmi elles, figure son impact supposé sur les naissances. Beaucoup d’histoires circulent sur des maternités débordées les nuits de pleine Lune. La science s’est donc penchée sur la question. Pendant plusieurs dizaines d’années, des études ont donc été réalisées sur des millions de naissances. Aucune d’elle n’a montré de pic à la faveur de la pleine Lune, ni de variation significative en fonction de ses différentes phases. Inutile donc de scruter le calendrier pour savoir quand votre enfant va naître… Lire l’article sur LePoint.fr | Plus d’info sur le mois lunaire et les vacances d’hiver au musée. © Photo Bruno Fahy/AFP sur lepoint.fr.